
Hello à toutes et à tous !
Aujourd’hui, place à un article plus personnel où je vais me dévoiler à vous un peu mieux qu’à travers mes tenues… J’avoue qu’il n’a pas été facile de le rédiger, ni de publier des photos AVANT où je ne suis pas du tout à l’aise avec mon corps. Mais en même temps, c’était un exercice salutaire et gratifiant qui m’a vraiment fait prendre conscience du chemin parcouru. Il y a un an, fin septembre 2017 donc, je suis allée consulter une nutritionniste – ou plus exactement un médecin en nutrition, endocrinologue et diabétologue – à Paris car je souhaitais perdre du poids.
J’ai toujours eu tendance à faire du yo-yo avec mon poids, mais ça ne dépassait jamais les 2-3 kg, que je prenais surtout en hiver et que j’arrivais à perdre assez facilement par moi-même avant l’été. Mais l’année dernière, la problématique fut toute autre, et plus sérieuse me semblait-il : j’avais pris beaucoup de poids (10 kg) et de manière très rapide, en à peine 6 mois ! Lorsqu’on prend du poids, il est toujours bon de s’interroger un minimum sur les causes et les raisons. Je connaissais partiellement les réponses, divers événements y avaient contribué.

Les raisons de ma prise de poids
L’année précédente (2016) avait été éprouvante. Une collaboration professionnelle s’était terminée de façon très stressante quelques semaines avant Noël : disputes avec chantage et menaces, mon compagnon agressé par notre « associé », dépôt de plainte à son encontre, j’avais ensuite été entendue comme témoin, etc… Beaucoup de tension et d’attente jusqu’au verdict prononcé en juillet 2017, en notre faveur. Cette expérience avait été traumatisante, je peux le dire maintenant, et elle avait surtout mis beaucoup de pression sur mon couple (certainement le pire aspect de cette affaire).
Puis en juin 2017, je m’étais fracturé un os du pied (le cuboïde), après la chute de ma valise alors que je me rendais à la gare pour partir en vacances ! Je ne pensais pas qu’une chose aussi stupide et banale soit possible. J’avais un bleu, je me suis frictionnée en pensant que cela allait passer… Trois jours plus tard, j’avais un vilain œdème et la radio a détecté la fêlure. Un plâtre pendant une semaine puis une botte de marche (énorme et laide, en plastique rigide, style Robocop !!!), pour éviter de plier le pied lors de la marche : port obligatoire pendant 3 mois, avec radiographies et visites à l’hôpital toutes les 3 semaines. La perspective de mon été compromis, et me voilà en pleine déprime ! Je ne suis pas une sportive, je ne fais quasiment pas d’activité physique, mais là elle était réduite à néant…
Enfin, 3ème facteur aggravant, je continuais à prendre ma contraception orale (une pilule 100% progestative car je souffre d’endométriose depuis 2006) alors que j’étais – sans le savoir – en phase de ménopause depuis plus d’un an, peut-être plus ! Heureusement, ma gynécologue a suggéré une prise de sang pour vérifier mon taux de FSH (hormone folliculo-stimulante). Là c’est le choc, je suis bel et bien ménopausée à 47 ans (vraisemblablement à 46), la nouvelle est dure à intégrer… C’est quand même un peu jeune, non ?

Le déclic
A la rentrée 2017, j’ai fait le bilan : j’avais 47 ans, je m’étais bloqué le dos 2 fois pendant l’été – certainement dû à une mauvaise posture pour « compenser » l’usage de la botte de marche qui n’était pas idéal -, j’avais des douleurs aux genoux et je pesais 66,5 kg pour 1,61 m (au lieu de mes 57 kg habituels). Il était temps de (re)prendre les choses en main !
Le rendez-vous avec la nutritionniste fixé, elle me demande de noter tous mes repas + les heures de prise, pendant la semaine qui précède la première consultation. Evidemment, le but ici est d’être honnête, de ne rien enjoliver et de ne pas changer subitement ses habitudes, pour lui permettre d’avoir une vision aussi fidèle que possible, afin d’établir un diagnostic précis et personnalisé. Un exercice utile qui m’a permis de me rendre compte que je mangeais à des horaires irréguliers et que je sautais parfois un repas, par manque de temps ou par fainéantise ? Pourtant, je travaille chez moi en freelance, alors je suis libre d’organiser mon emploi du temps comme bon me semble, et donc tout à fait capable de m’imposer une certaine « routine ».
Je pensais avoir une alimentation équilibrée : je ne mange pas de plats cuisinés ou à emporter, de charcuterie, de fromage gras, de biscuits ou de bonbons, et je bois très rarement des sodas. N’étant pas une grande cuisinière, mes repas sont simples pour ne pas dire basiques 😏 : des légumes en conserve, du riz, des pâtes, de jambon blanc, du blanc de poulet grillé, des yaourts nature au bifidus, de l’eau minérale, du thé vert, etc… Pourtant, le verdict tombe : je consomme trop de sucre(s) ! Alors oui, du pain beurré avec de la confiture ou du miel au petit-déjeuner, un grand verre 250ml de jus d’orange le matin, beaucoup de fruits frais (Mangez au moins 5 fruits et légumes par jour, oups !), deux carrés de chocolat noir après dîner, etc…

1ère consultation 27/09/2017
La nutritionniste me pèse (66,5 kg) et prend mes mensurations : tour de poitrine 96 cm, taille 75, hanches 100, cuisse 63, bras 33. Je suis choquée par ces chiffres plus que par mon poids, et avec un indice de masse corporel de 25,7 IMC, je suis clairement en surpoids. Elle me remet mon programme personnalisé, strict. Je sentais que le plus dur serait le petit-déjeuner (plutôt spartiate !), mais j’avais le droit de garder mes 2 carrés de chocolat noir quotidien, douce consolation 😋. Evidemment, certains aliments me sont interdits (charcuterie, frites, sauces, chips, viennoiseries, fruits secs, cacahuètes, avocat, banane, beurre, lait entier, alcool).
Mes 3 règles d’or
• Un petit-déjeuner strict composé de 3 pains suédois Krisprolls Complets ou Fibre + 30g de fromage à pâte cuite < 25% de m.g. (type Edam, Cheddar) + 1 petit verre 12cl de jus de fruit ou 1 fruit + du thé ou du café (avec lait écrémé uniquement et sucrette).
• 3 repas obligatoires + 1 collation par jour à horaire fixe.
• Féculents + poisson ou légumes + viande (donc évitez les pâtes avec un steak !).
Si je suivais le programme à la lettre, j’avais la garantie de perdre mes kilos superflus. J’avais maintenant les bons outils en main, je sentais que j’étais maître de mon destin, à moi de réussir ou d’échouer ! La volonté étant une de mes qualités 😃, j’étais plutôt confiante. Et surtout, je savais que ce n’était pas un de ces « régimes miracle », qui vous font fondre rapidement mais qui apportent des carences à votre organisme car ils sont déséquilibrés (comme le régime hyper-protéiné que j’avais essayé à plusieurs reprises). J’étais tellement déterminée que je me suis préparé un tableau hebdomadaire pour me faciliter les choses, en prenant soin de bien alterner la prise de féculents/poisson et de légumes/viande, pour un programme aussi varié que possible.

2ème consultation 20/12/2017
Soit 11 semaines plus tard. Comme demandé, je lui rapporte une nouvelle liste de mes menus hebdomadaires (pris la semaine suivant le 1er rdv et la semaine précédant ce 2ème rdv). Elle voit tout de suite que j’ai été assidue, « une très bonne élève » me dit-elle. Et les résultats le prouvent : je pèse 62kg, j’ai perdu 4,5 kg. Mes mensurations : tour de poitrine 95 cm, taille 71, hanches 93, cuisse 60, bras 30. Je dois poursuivre le même régime pendant encore 2 mois.
3ème consultation 19/02/2018
La balance affiche maintenant 58 kg. J’ai perdu 4 kg supplémentaires, soit un total de 8,5 kg. Mes mensurations : tour de poitrine 91 cm, taille 68, hanches 91, cuisse 58, bras 29. Je veux perdre encore plus de poids, et le médecin me garantit que ce sera le cas. Il me fallait continuer ce même plan nutritionnel encore 2 mois, puis j’aurais atteint la phase de stabilisation que je pourrais entamer à partir de mi-avril 2018, soit 6 mois après le début de l’aventure. C’est en fait le programme de base avec quelques ajustements, si souhaités : je peux remplacer le fromage du matin par du jambon, du poulet ou 1 œuf, les biscottes suédoises par 60g de pain complet, j’ai aussi droit à un repas « gras » 1 fois par semaine (gratin, lasagne, pizza, frites, choucroute, charcuterie, etc…), et une pâtisserie 2 fois par mois.

Le programme de stabilisation est pour moi une roue de secours, que je garde sous le coude; je sais que j’ai cette marge de manœuvre de pouvoir « craquer » sur un bon plat ou un dessert, c’est rassurant. J’ai choisi de continuer le régime de base à vie car il n’est pas contraignant, c’est juste une meilleure façon de me nourrir. Je ne veux pas reprendre ne serait-ce qu’un kilo ! A mon âge (48 ans cette année ☺), les régimes répétés sont trop de pression sur le corps, mauvais pour la masse musculaire et la tonicité de la peau. D’ailleurs, je n’ai jamais considéré ce programme comme un véritable régime, mais plutôt comme une nouvelle hygiène de vie, tout simplement. Et bien sûr, quand je suis invitée chez des amis ou en vacances, je m’octroie quelques écarts (pizza, glace, Coca), sans culpabiliser !
Je vous recommande de compléter votre régime avec quelques exercices physiques tout en douceur, si comme moi vous n’aimez pas le sport : la marche (basique et facile, il suffit de descendre une station de métro ou un arrêt de bus plus tôt, de monter les escaliers au lieu de prendre l’ascenseur), la natation, le yoga, les pilâtes, l’aqua-gym, etc… Il existe aussi des exercices très simples, à faire assise à son bureau devant son écran 😜. J’ai testé et c’est efficace pour renforcer la sangle abdominale ! Suivez ce lien pour les découvrir.
Durant l’été, j’ai continué à perdre du poids – lentement – et je suis descendue à 52,5 kg ! Malgré les petits plaisirs de la saison estivale, j’ai réussi à me stabiliser à ce chiffre. Mon objectif (- 10 kg) a été atteint, et même dépassé au-delà de mes espérances ! Certes, j’ai perdu une taille de bonnet au soutien-gorge et mes fesses sont moins rebondies, mais je suis pleine d’énergie, plus confiante en moi, avec ce petit sentiment de fierté et cette force intérieure si agréable. Je me sens apaisée, tellement mieux dans mon corps et dans ma tête…

La personne sur la gauche n’existe plus. Quand je regarde ces photos, j’ai du mal à croire que c’était moi…! Ne vous découragez pas, vous aussi pouvez y arriver. Les résultats – même modestes – sont toujours une victoire, et les bienfaits sur votre santé s’en ressentiront réellement. Un corps aminci vous donnera une silhouette plus élancée et une meilleure posture, vous paraîtrez plus grande. Vous reprendrez confiance en vous et vous sourirez de nouveau à la vie. STAY POSITIVE !! 😍
En conclusion, je dirai que tout le monde peut perdre du poids avec un peu d’aide : un bon médecin, beaucoup de volonté, de la rigueur et le soutien de son entourage. Le résultat en vaut la peine, aussi bien sur le plan physique et esthétique que moral et psychique. Il est aussi primordial de ne pas sous-estimer l’aspect psychosomatique de la prise de poids; en effet, on tente bien souvent de se protéger d’un traumatisme, de se blinder en quelque sorte : les kilos superflus deviennent une armure, une carapace. Je l’ai vraiment compris, car mon alimentation seule ne pouvait expliquer une prise de poids aussi importante et soudaine.
En espérant que cet article pourra en aider certain(e)s, je serai ravie de lire vos impressions et de répondre à vos questions si vous en avez…
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Belle soirée à vous,
Agnès
J’ai le même âge que toi, même si depuis toujours on me donne 5 à 7 ans de moins depuis mes 20 ans. J’ai toujours été très maigre pour 1m68, avant mon premier bébé je pesais 42 kg. Pourtant je mangeais ce que je voulais. J’ai grossi après chaque naissance. J’ai trois enfants : 1 fils et 2 filles. La plus jeune a bientôt 16 ans. Je suis ménopausée depuis mes 43 ans (eh oui) sans prendre du poids. Enfin, à 48 ans je pesais 56 kg. Mais j’ai toujours fumé jusqu’à janvier 2018 où j’ai fait un déclic et j’ai arrêté du jour au lendemain. Et jusqu’à aujourd’hui j’en suis très fière. Car je me demande comment j’ai pu fumer si longtemps. C’est là que j’ai commencé à grossir sans m’en rendre vraiment compte.
À 48 ans, ma taille de vêtements était entre 34 et 36. Là maintenant, je suis entre un 36 et 38. Pas marrant, puisque maintenant je pèse 66 kg. Mais quand on a été toute sa vie très mince, les kilos en plus te rendent grosse même si ce n’est pas le cas. Donc je comprends très bien qu’être bien dans son corps fait aussi partie du poids qu’on a. Alors Agnès félicitations. J’ai toujours adoré manger, mais c’est vrai que je me sentais beaucoup mieux avec 56 kg pour 1m68, même si tout le monde me trouve mieux maintenant avec mes 10 kg en plus. Donc je vais prendre mon courage à deux mains et essayer le régime que tu as suivi. Merci infiniment pour cet article.
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Merci beaucoup pour ta visite et ce témoignage émouvant ! Je trouve génial d’avoir réussi à garder un poids idéal après 3 grossesses, chapeau bas ! 56 kg pour 1,68m, c’est une taille mannequin OMG ! 😍 Tu connais la raison de ta prise de poids récente, c’est l’arrêt du tabac… et il est bien plus bénéfique en comparaison de quelques kilos en trop ! Donc il ne faut pas culpabiliser, je suis convaincue que tu auras la volonté de perdre ces quelques kilos quand ce sera le moment. Si tu as réussi à arrêter de fumer, tu peux y arriver ! L’essentiel est d’être aussi bien dans sa tête que dans son corps… Je t’envoie plein de courage et de motivation !! Bisous à bientôt 😘
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Très bel article plein de courage. Félicitations 😄
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Merci Maeva, ça me touche beaucoup…! Si ce témoignage peut aider certain(e)s, j’en suis heureuse 😊. Belle journée à toi 😘
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